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Le Centre de photographie de Lectoure présente, en partenariat avec Hypertexte :
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Flash danse, une soirée vidéo dans le cadre
du festival l'été photographique de Lectoure.
› Samedi 9 août, 22 h à Cigale é fourmi
Projection en plain air, 31 rue nationale, entrée libre.
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« Je photographie ce que je ne désire pas peindre
et je peins ce que je ne peux pas photographier. »
Man Ray
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Habituellement utilisée dans des animations multimédia, des publicités ou des jeux vidéo, la technologie Flash est ici reprise par des artistes – Guillaume Pinard et Fleur Noguera – qui s’en emparent pour développer dans leurs vidéos un étrange rapport physique au dessin.
Nous partirons du flash en photographie pour nous intéresser à l’instantané en dessin et à ses derniers mouvements portés par des technologies numériques dont la plus emblématique est Flash.
I. Le dessin
Aperçu du dessin mouvementé de Guillaume Pinard (2’46”). ›› Aperçu
II. L’animation
« […] ici une réflexion dialectique sur l’expérience du regard : […] l’alternative entre un regard qui ne voit qu’en fonction d’une intériorité et un regard “tautologique” qui ne voit que ce qui se présente à l’œil. »
Libération, 15/10/1992, extrait d’une chronique du livre de Georges Didi-Huebermann Ce que nous voyons, ce qui nous regarde.
- Visa pour le visu, Guillaume Pinard - animation 5’30”, extrait de la Tétraphobie, 2004. ›› Voir un extrait
Libération et embastillement de deux globes oculaires.
- Provisionnal end, Guillaume Pinard - animation 15’59”, extrait de la Tétraphobie, 2006. ›› Voir un extrait
Une autre métaphore du regard, introspectif cette fois, où l’on suit l’épopée surréaliste d’un canard et d’une mouche entre les deux hémisphères. S’y croisent des références à la psychanalyse, au traitement de l’image, à l’amour…
III. Le dessin + l’animation (1 + 1 = 3)
- Smoke, Fleur Noguera - 6’48” en boucle - dessin, Fleur Noguera ; animation, Nicolas Lichtlé ; musique, Superpeur ; production, centre d'art la Chapelle St-Jacques, 2008. ›› Voir un extrait
Fleur Noguera n’a pas réalisé un dessin animé. Elle a produit des dessins qu’elle et Nicolas Lichtlé ont manipulé grâce aux dernières technologies numériques pour produire 6 minutes d’une lévitation inédite au milieu des calques et d’une 2D aux profondeurs surnaturelles.
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